L’Etat affirme sa vision de la ville durable !
Il existe aujourd’hui en France un véritable engouement pour les écoquartiers : en 2011, on comptait près de 600 communes concernées par un projet.
A travers différents outils (Le Grenelle de l’environnement, le plan d’actions Ville durable, les deux appels à projets de 2009 et 2011, la création du Club national EcoQuartiers en 2010), les collectivités se sont emparées du concept.
Toutefois les différents dossiers déposés dans le cadre des deux appels à projets de 2009 et 2011 montrent une compréhension très variable des enjeux associés au concept d’écoquartiers.
La formalisation du concept et la nécessité d’accompagner les porteurs de projets se faisant de plus en plus prégnante, l’Etat affine peu à peu sa vision des écoquartiers et a engagé avec les acteurs concernés une réflexion sur les moyens de structurer la démarche. La création du Club national EcoQuartier en 2010 a été un premier pas : il a permis l’occasion de capitaliser les bonnes pratiques et de proposer un premier accompagnement aux porteurs de projets sur des questions relatives au pilotage, au montage et à la gouvernance des projets mais aussi sur la participation citoyenne.
Avec le label Ecoquartier, l’Etat franchit un pas supplémentaire dans l’affirmation de sa vision du quartier durable. Présenté par la ministre de l’Egalité des Territoires Cécile Duflot le 14 décembre dernier, ce référentiel a pour vocation d’être un guide de bonne conduite des projets d’aménagement durable.
« Dites-moi où vous êtes je vous dirai comment doit être votre écoquartier », c’est par ces mots que Franck Faucheux, chargé du dossier « écoquartier » au ministère de l’Egalité des territoires et du Logement, résume la philosophie du label. En effet, celui-ci se décline autour de 20 indicateurs auxquels le maître d’ouvrage doit répondre de manière chiffrée, mais également de 20 critères devant permettre d’évaluer le projet en fonction de son ancrage territorial.
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