Il existe aujourd’hui en France un véritable engouement pour les écoquartiers : en 2011, on comptait près de 600 communes concernées par un projet.
A travers différents outils (Le Grenelle de l’environnement, le plan d’actions Ville durable, les deux appels à projets de 2009 et 2011, la création du Club national EcoQuartiers en 2010), les collectivités se sont emparées du concept.
Toutefois les différents dossiers déposés dans le cadre des deux appels à projets de 2009 et 2011 montrent une compréhension très variable des enjeux associés au concept d’écoquartiers.
La formalisation du concept et la nécessité d’accompagner les porteurs de projets se faisant de plus en plus prégnante, l’Etat affine peu à peu sa vision des écoquartiers et a engagé avec les acteurs concernés une réflexion sur les moyens de structurer la démarche. La création du Club national EcoQuartier en 2010 a été un premier pas : il a permis l’occasion de capitaliser les bonnes pratiques et de proposer un premier accompagnement aux porteurs de projets sur des questions relatives au pilotage, au montage et à la gouvernance des projets mais aussi sur la participation citoyenne.
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L’idée de faire « la ville sur la ville » apparaît aujourd’hui comme une perspective de plus en plus crédible pour le développement urbain.
La crise du logement dans les grands centres urbains, les réflexions autour du développement durable et raisonnée et la volonté des acteurs publics de limiter la croissance et l’étalement urbain permettent de penser la ville verticale comme une alternative aux formes traditionnelles d’urbanisme.
Si la densification urbaine est un objectif majeur de cette nouvelle forme d’urbanisme, il s’agit également de favoriser le développement de nouvelles formes architecturales et de nouveaux espaces publics : jardins partagés, cinémas, salles de sports, terrasses, lieux de fêtes…
Les villes de New York, Chicago ou Hong Kong ont vu ainsi vu se développer de nouveaux espaces.
La réinvention de la ville par le haut est donc une opportunité pour créer de nouveaux équipements et répondre aux enjeux de mixité sociale, fonctionnelle et écologique.
Si cette alternative peut paraître séduisante, il existe toutefois des limites aux possibilités d’extension verticale de la ville. Contraintes techniques et réglementaires et conflits de voisinage ou d’usage dans les futurs projets peuvent constituer des obstacles au développement de cette forme d’urbanisme.
Pour en savoir plus :
Urbanews, Toi toi mon toit
Atelier International du Grand Paris, Construire sur les toits
Il a fallu attendre la loi SRU puis son renforcement par la loi Grenelle 2, n°2010-788 du 12 juillet 2010, pour apporter une solution durable au développement du commerce.
Pour donner aux collectivités les moyens d’agir, la proposition de loi (PPL) relative à l’urbanisme commerciale va encore plus loin. Encore en débat, elle apparaît comme une révolution dans l’urbanisme commercial car elle placerait la responsabilité des élus au cœur des préoccupations en matière de développement commercial.
Elle prévoit la constitution obligatoire d’un DAC (Document d’Aménagement Commercial) qui serait intégré au SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale).
L’élaboration de ce document se baserait sur la réalisation d’une étude et d’une concertation entre les parties prenantes : élus, consommateurs, commerçants, etc.
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